CODES DE BONNES PRATIQUES EN NATUROPATHIE

 

Comme pour tous les métiers, la naturopathie est régie par un code de déontologie, qui figure dans la charte de la naturopathie

Article 5 : La naturopathie recherche les causes essentielles des déraillements de la santé et qui enseigne la nécessité de mettre en pratique les lois de la vie pour rétablir ou conserver cette santé ».

Le praticien de santé naturopathe est donc à la fois un accompagnateur et un thérapeute.

 

Ces différents rôles sont :

 

  • Accompagner vers une meilleure façon de s’alimenter en fonction d’une maladie, de son état de santé, de son âge,
  • Être capable de définir le terrain individuel à cibler pour mettre en pratique les techniques les plus appropriées,
  • Définir un programme d’hygiène vitale en conseillant (si nécessaire) certains compléments alimentaires ou plantes adaptés à la situation, ou de faire appel à d‘autres techniques naturelles,
  • Le naturopathe est tenu au « secret professionnel » de sorte que les informations enregistrées par lui ne seront pas divulguées, y compris à la famille ou à des tiers.

 

Ce que ne fait pas un naturopathe :

 

  • Le naturopathe ne se substitue pas au médecin,
  • Le naturopathe n’effectue pas de diagnostic, n’établit pas d’ordonnance et ne modifie pas une prescription médicale. Il renvoie systématiquement au corps médical allopathique tous les cas graves ou suspects,
  • Il fait preuve d’humilité dans l’exercice de ses fonctions. Il connait ses limites et compétences et saura, si besoin, orienter son client vers la forme de médecine la plus adaptée à sa situation.

 

 

LE CADRE LEGAL DE LA NATUROPATHIE

 

Cadre juridique au niveau international

 

En 1983, la naturopathie a été intégrée aux services de santé public par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) et reconnue « Médecine traditionnelle » en 2001 :

 « L’éducation sanitaire s’applique à l’effet de toute situation qui, dans la vie d’un individu, (…) peut modifier ses croyances, son attitude et son comportement à l’égard des problèmes de santé, ainsi qu’aux moyens de provoquer ces changements de comportement que suppose l’accession des gens au niveau optimal de santé ».

Le Parlement européen la reconnaît comme « Médecine non conventionnelle »

depuis la résolution Collins - Lannoye du 28 mai 1997.

Cette résolution se positionne clairement en faveur de la réglementation des médecines non conventionnelles.

 

Cadre juridique en France

 

En France, la profession de naturopathe (non médecin) n’est pas légiférée par un texte de loi (vide juridique), contrairement à de nombreux autres pays européens (Allemagne, Grande-Bretagne, Irlande, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Suède, Portugal, Hongrie, Belgique, Espagne) qui, selon les pays, bénéficient d’un encadrement spécifique (disposition légale, disposition administrative, tolérance, etc.).

 

La France reste donc l’un des derniers pays de l’Union Européenne à ne pas avoir intégré les médecines non conventionnelles, malgré la directive européenne Collins – Lannoye de 1997.